Appel d’articles: redéfinir l’état de préparation

Soumissions dues: 10 mai 2021
Dates de la semaine: 24-28 mai 2021
Longueur de l’article: 1000-3000 mots
Soumettre à: Content@cimsec.org

Par Dmitry Filipoff

À bien des égards, l’armée américaine est déchirée entre se préparer pour l’avenir et rester vigilante dans le présent. Les signaux de demande de commandement du combattant retirent les forces prêtes des services, ce qui leur laisse souvent à peine assez de temps pour se reconstituer ou exercer pour le développement des forces (vice-emploi de la force). Malgré les baisses majeures des guerres de longue date au Moyen-Orient, le rythme des opérations des services reste élevé, ce qui met à rude épreuve la maintenance et le personnel, et a des répercussions négatives sur l’ensemble des organisations. Souffrir à travers ces douleurs a souvent été justifié au nom de l’engagement persistant dans l’environnement opérationnel avancé et d’être prêt à «se battre ce soir». Les dirigeants successifs du Département de la Défense qui servent aux plus hauts niveaux de la chaîne de commandement, qui jouent un rôle important dans l’attribution de la force mondiale, ont réussi à faire relativement peu pour changer ce calcul fondamental. Une nouvelle ère stratégique de concurrence des grandes puissances vient de commencer, et les services militaires américains paient déjà un lourd tribut pour adhérer à une logique conçue pour l’environnement de menace d’hier.

Dans un récent éditorial intitulé «Redéfinir l’état de préparation ou perdre», Le chef d’état-major de l’armée de l’air, le général Charles Q. Brown et le commandant du corps des marines, le général David H. Berger, a mis en garde contre ce calcul fondamental et décrit comment il met en danger la capacité des services à se préparer efficacement à une compétition de grande puissance.

Ils ont décrié de s’orienter vers le paradigme du «combat ce soir», qu’ils ont décrit comme «menottes» et «myope» avec «des compromis difficiles». Ce paradigme renforce fortement les incitations à continuer de déployer des plates-formes héritées et de les optimiser pour une utilisation immédiate, au lieu d’une modernisation plus profonde et plus évolutive qui peut fournir un avantage significatif dans la concurrence des grandes puissances. Ils soutiennent que la libération des services de la «tyrannie» de la perspective du «combat ce soir» permettra également une plus grande flexibilité dans l’élaboration de nouvelles stratégies. Aux yeux des généraux Brown et Berger, «au cours des dernières décennies, l’état de préparation est devenu synonyme de« disponibilité »», et ils croient que «notre compréhension de l’état de préparation tant opérationnelle que structurelle devrait accorder beaucoup plus d’importance aux facteurs liés à la modernisation des services.  » Au cœur du problème se trouve la façon dont la définition de l’état de préparation véritable est devenue confuse et déformée.

Le CIMSEC invite les contributeurs à se joindre au débat sur la redéfinition de l’état de préparation. Les questions importantes incluent: Prêt pour quoi? Prêt pour quand? Et qu’est-ce qui doit être prêt? La concurrence des grandes puissances nécessite-t-elle une redéfinition de l’état de préparation? Comment la relation entre le développement de la force, la création de la force et l’emploi de la force pourrait-elle être recalibrée pour mettre l’accent sur des priorités de préparation spécifiques? Quels sont les risques inhérents à de tels compromis? Le renversement du modèle du «combat ce soir» nécessite-t-il une réévaluation stratégique majeure?

Les contributeurs peuvent répondre à ces questions et à d’autres alors que le débat sur la redéfinition de l’état de préparation se poursuit. Envoyez toutes les soumissions à Content@cimsec.org.

Dmitry Filipoff est le directeur du contenu en ligne du CIMSEC. Contactez-le au Content@cimsec.org.

Image en vedette: OCÉAN PACIFIQUE (19 février 2021) Des marins effectuent des vérifications avant le vol sur un F / A-18F Super Hornet, affecté aux «Black Knights» du Strike Fighter Squadron (VFA) 154, sur le pont d’envol du porte-avions USS Theodore Roosevelt (CVN 71) le 19 février 2021. (US Navy photo by Mass Communication Specialist Seaman Alexander B. Williams)

Croisière en Grèce : à la découverte de ses plus belles plages

Croisière en Grèce : à la découverte de ses plus belles plages