Tous les mots a connaitre du langage marin

Tous les mots a connaitre du langage marin

Pourquoi des termes marins ? Pourquoi n’utilisons-nous pas les mots dits ordinaires ?

La voile, comme beaucoup d’autres sports ou professions, est un sport qui possède son propre langage technique. Comme dans tous les sports, ce qui est dit en un mot doit généralement être traduit en une phrase étendue, même si nous n’utilisons pas un langage exact.

Par exemple : Loffe !…traduction… Manoeuvrez la barre pour que la direction du navire soit plus proche du vent !

Il est également important de comprendre le sens exact des mots : Babord ne veut pas dire gauche, il est situé sur le côté gauche du navire, ce qu’il faut comprendre comme signifiant droite dans le cas où vous faites face à la direction opposée.

Petit test Petit exercice : Essayez de traduire en utilisant moins de dix mots, et sans utiliser de langue non marine le sens complet de dans ce qui suit : « Frappez l’aussière ! »

C’est pourquoi les langues techniques sont nécessaires pour les personnes travaillant dans le domaine juridique.

Chaque profession peut être exercée sans disposer d’un vocabulaire spécifique. Le métier de marin n’est pas une exception et il a son propre langage. Il est unique, beau et vivant, avec des nuances subtiles mais toujours en phase avec l’avancée des techniques maritimes.

La liste suivante est concise et aussi très incomplète. Vous pourrez en apprendre beaucoup plus par le biais de la navigation. Peut-être à la recherche de certains (qui . Des noms ! ), la fréquentation des « bouges » où vous pourrez « tirer des bordées » au cours de vos escales.

Les racines du mot :

Il n’est pas possible de savoir quand les marins ont commencé à parler français sur leurs navires. Dans les écrits français sur la langue, ce n’est qu’au XIe siècle que l’on trouve des termes marins et il semble que le terme « mer » en fasse partie.

Il faut attendre le XIIe siècle pour apprendre le langage marin de manière moins fréquente, même s’il est nécessaire de comprendre la majorité d’entre eux afin de les convertir en français moderne.

Un événement linguistique singulier a été observé. Alors que la langue française typique s’acheminait lentement vers l’unification, la langue de marine empruntait deux voies distinctes qui aboutissaient à deux langues complètement différentes l’une de l’autre, la première pour la marine à galère, la seconde pour la marine à voile...

La langue des galères :

Bien que les forces navales à rames et à voile aient été exhortées à de nombreuses reprises à collaborer pour faire avancer la même cause, il n’y a jamais eu d’interpénétration entre elles. Pendant les quatre siècles et quart passés, ces deux marines ont vécu ensemble, mais leurs différences de langage ne s’estompaient pas, mais devenaient plus évidentes.

Le mot « vocabulaire :

  • Pour les galères, les ancres étaient transformées en fers les mâts devenaient des arbres (mégane pour le mât d’artimon ; mestre pour le grand mât, et trinquet pour le mât de misaine). Le gouvernail était la barre et le gouvernail la barre.

Dans le monde du matelotage, les cordages étaient transformés en club ou ratoon. Un matafion ou un cordage, groupi, ou un groupi Un câble était appelé gume. gume.

Contrairement aux autres navires, les galères n’avaient qu’un seul pont, et il était appelé couvert. La proue du navire s’appelait le rode de prooue et la poupe le rode de pou pe. Le bordé était la herse ; le coulant était une herse. Le foc était la gabia.

Le bord (côté) était la bande, tribord étant la bande de Drette et bâbord étant la bande de sinistre.

Il y avait également des variations concernant les noms des officiers et du personnel. Les navires étaient commandés par des amiraux tandis que les galères étaient dirigées par des généraux, un général assisté d’un lieutenant général. Les galères ne battaient pas le pavillon de l’État, mais avaient plutôt un normal. Les quartiers-maîtres étaient des capes de garde et des matelots ; les marins et les apprentis étaient des proyers.

Les verbes utilisés valent le coup d’œil : amarrer se disait ormeger ; mâter, ornariser ; ralinguer, fringuer ; élargir, deferir ; loffer, orser ; laisser porter, pouger. Lever l’ancre, c’était serrer le fer et la casser, c’était installer le plat-bord.

Une mauvaise volonté réciproque :

Les deux antagonistes n’ont jamais fait de concessions dans leur langage l’un envers l’autre. Il y avait une différence en tout entre les deux langues. Même les cris  » Ho hisse !  » qui étaient remplacés par  » Break !  » .

L’histoire de la langue des galères :

Après la dissolution du corps des galères à la suite de l’ordonnance royale de 1748, les équipages des navires en ont moins gardé.

On peut garder le terme  » trinquette  » qui est dérivé des trinquets que l’on trouvait dans les galères, et aussi l’expression  » batayole  » qui est encore utilisée sur les navires marchands.

L’histoire des galères pourrait être extrêmement pauvre si elles n’avaient pas laissé les belles expressions  » gabier  » et  » timonier« .

  • Le langage des marins :

Si la langue utilisée dans les galères est par essence méditerranéenne et méditerranéenne, la langue des marins a un caractère nettement international. Caractère nettement international.

La raison en est facile à comprendre : les galères avaient pour principale zone d’opération la Méditerranée et les navires, au XVIe siècle, voyageaient dans le monde entier.

Les mots :

S’ils désignent des matériaux, des navires, des personnes ou même des actions, les termes du vocabulaire nautique ont un but et sont clairement définis.

Parfois, les termes marins sont aussi des homophones de termes communs à l’ensemble du monde, mais ils varient en termes de sens et parfois de genre.

Des mots comme cigale et drapeau, pomme (du mât) et rose (des vents) ont dans la marine un sens ésotérique et il est souvent difficile de déterminer le moindre lien entre leur signification dans le contexte maritime et leur sens plus courant. Ainsi, nous n’avons pas été en mesure d’offrir une explication adéquate pour justifier l’utilisation, à bord des grands voiliers, des noms perroquet, perruche et cacatois qui se réfèrent aux voiles à aplombs élevés.

Dans la liste des termes navals qui se distinguent par leur genre et leur signification, il est important de noter les termes suivants : talon, voile, mou, vague qui sont masculins dans le langage courant, mais féminins dans la marine : mousse et enseigne, auxquels la marine attribue le genre masculin.

Notez également que la marine a conservé certains noms de l’ancien français qui se sont perdus dans le langage moderne, par exemple « apparaux », ancien pluriel d' »appareil ».

Les mots étrangers :

Les mots étrangers ont été, à quelques exceptions près, francisés. Le mot néerlandais sloep, d’une part, a été transformé en  » chaloupe «  et, d’autre part, s’est transformé en sloop, mot que nous avons incorporé sans altération dans notre vocabulaire maritime.

Les adjectifs :

Le marin était un adepte de ses adjectifs préférés. Chaque marin voulait être un habile manœuvrier ainsi qu’un courageux navigateur.

Le terme « franc » définissait tout ce qui était clair, droit et exempt de toute malice Le gouvernail est franc. Le vent est franc. Une voile franche.

L’utilisation des adjectifs  » haut «  et  » bas «  suit certaines règles.
Lorsque  » haut  » et  » bas  » sont les termes utilisés pour décrire la marée à marée basse et à marée haute, cependant lorsque l’on utilise le terme  » mer  » c’est le terme utilisé pour décrire une pleine mer, ce qui est différent de la basse mer. Pour le terme  » haute mer  » c’est un synonyme du mot grande. Quand on prend le grand, cela signifie faire un voyage en haute mer, qui est éloigné des côtes.

Les termes « maritime », « marin », « naval » et « nautique » sont presque le même mot et sont fréquemment utilisés conjointement.
Le terme  » maritime  » est le plus universel.
Le terme  » naval  » est surtout réservé à la marine et à la construction de navires.
Le terme  » nautique  » est surtout l’adjectif utilisé par les marins pour désigner l’instruction nautique, l’astronomie nautique, les sports nautiques, les clubs nautiques, etc.

Les verbes :

La langue de la voile contient de nombreux mots qui lui sont propres, dont amurer, apiquer, capeler embraquer le riger, ferler, etc.

Cependant, les marins utilisent également des verbes courants, leur donnant un sens maritime spécifique ; par exemple : aveugler (une voie d’eau) ; poursuivre (sur une ancre) ; attacher (une voile) ; choquer (une écoute) ; jouer (en parlant du vent) ; élargir (en parlant de la mer) ; poursuivre (en parlant de la mer), etc.
Il y a quelques nuances à garder à l’esprit : on borde la voile mais on relâche l’écoute de la voile. Il est possible de serrer l’étai ou le hauban mais on serre l’écubier.

Expressions du monde maritime :

C’est en combinant le vocabulaire de sa profession avec celui de son langage typique que le marin forme les phrases qui lui permettent de formuler des ordres et de répondre. Elles se distinguent par deux caractéristiques fondamentales, la précision et l’harmonie. La précision était essentielle pour éviter les catastrophes. Quant à l’harmonie, elle s’ajoutait à la précision.

Prenons un exemple : alors que l’ancre était remontée, il apparut à la surface. Le maître d’équipage déclare :  » L’ancre est claire et haute » C’était précis et pourtant agréable à entendre.
Voici une autre merveilleuse expression :  » A Dieu vat’  » qui se traduit par notre moderne  » Send ! « .  » Quand il était temps de faire demi-tour, le capitaine du navire (membre de l’équipage) accusait réception en criant  » A la bonne heure ! » .

Les langues maritimes modernes :

Au milieu du 19ème siècle, la langue de la voile, avec ses histoires et ses chansons, était à son apogée. Cependant, sa perfection allait être une fin de parcours. La vapeur faisait déjà ses débuts et les changements radicaux à venir dans la marine seraient suivis d’un changement important dans la langue utilisée par les marins.

Important, mais pas révolutionnaire. Il y a de nombreuses raisons pour lesquelles la révolution dans le domaine linguistique au 19e siècle n’a pas été aussi brutale, moins complète et plus progressive.

Pendant longtemps, la vapeur et la voile ont fréquemment pu coexister dans le même navire : d’abord sur des voiliers dotés de moteurs auxiliaires, puis sur des navires à vapeur équipés de voiles secondaires.
Ce n’est qu’après la transformation de ces derniers en bateaux à vapeur qu’un certain nombre de termes spécifiques, désormais obsolètes, ont été supprimés.

Mais, en raison de l’existence durable d’une poignée de grands voiliers et d’un grand nombre de petits voiliers et, plus récemment, en raison du nombre croissant de petits voiliers de plaisance, il était impératif de conserver aujourd’hui dans le vocabulaire de la marine les termes les plus populaires utilisés en voile tels que foc, drisse, lof, abattage, ainsi que les noms utilisés pour décrire les navires : cotre goélette, etc.

En outre, sur les navires sans voiles qui ont été désignés plus tard comme des navires à propulsion mécanique, de nombreux termes qui étaient utilisés sur les navires à bord ont été conservés sans altération tels que les termes utilisés dans la construction navale, les termes de navigation de manœuvre, la navigation…
Des mots comme sillage, quille de coque, mât de spinnaker, compas… sont utilisés à bord d’une frégate ou d’un énorme pétrolier avec la même signification que sur un trois-mâts. Ils ont été intégrés facilement dans le langage de la marine.

La première chose à changer a été le langage relatif à la propulsion. Le domaine de la mécanique a introduit le développement de tout un vocabulaire au fur et à mesure que la technologie progressait, passant des hélices aux roues à aubes, des moteurs alternatifs aux turbines à vapeur et à l’invention des moteurs à combustion interne et des moteurs à explosion.

Dans la seconde moitié du XIXe siècle, la technologie électrique s’est ajoutée à la mécanique à bord des navires. Plus tard sont apparus l’électronique, l’automatisation, l’informatique…

En un siècle et demi, des changements majeurs ont eu lieu dans toutes sortes d’activités maritimes. Ces innovations ont dû enrichir les marins d’une variété de termes qui ont été inventés. Parfois, des termes entièrement nouveaux ont été inventés : motonautisme, périscope, hydrofoil.

Anglomanie :

Anglomanie Condition qui s’est manifestée pour la première fois dans la marine dans les années 1830 et qui continue de prévaloir : beacher, briefing… C’est le domaine du yachting le plus touché par l’anglomanie précitée qui peut parfois dévier vers l’anglofolishness.

Conclusion :

Au fur et à mesure que la technologie progresse, le langage de la mer se déplace, prenant de nouvelles expressions et de nouveaux termes dans le contexte de la navigation, de la construction, de la manœuvre et de l’utilisation des navires.

Les facteurs humains jouent également un rôle important dans le développement de ce dernier. La formation que reçoivent tous les nouveaux marins et navigateurs, les modifications apportées aux conditions de vie à bord et la fréquence croissante des contacts avec des marins du monde entier. Il est normal et heureux que cette évolution se produise, et il n’est pas approprié que la sentimentalité entrave le processus. Ainsi, le marin moderne pourra intégrer dans son langage et tout au long de sa vie, le respect d’une tradition bien connue et la recherche d’un progrès technologique constant.

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