HMM poursuit des solutions de capture de carbone à bord avec Panasia

Le major sud-coréen du transport maritime HMM a signé un protocole d’accord (MoU) avec l’expert en systèmes énergétiques Panasia pour collaborer sur un système de capture de carbone à bord pour l’application des navires.

Le duo prévoit de réaliser une étude de faisabilité, une analyse économique et une évaluation des risques liés au captage du CO2 des émissions de gaz à effet de serre générées lors de l’exploitation du navire. Le processus de traitement du CO2 capté sera également l’un des domaines essentiels de l’étude. Sur la base des résultats de la recherche, HMM souhaite installer le système de capture du carbone et effectuer un test opérationnel sur ses navires.

« Les technologies de capture du carbone sont l’une des alternatives à l’appui des ambitions zéro net de la communauté mondiale », Kim Gyou-bongHMM Chief Maritime Officer, a déclaré.

« Nous continuerons à participer à des partenariats collaboratifs pour développer des solutions embarquées de capture du carbone sur notre chemin vers la neutralité carbone. »

Panasia a déjà travaillé avec Samsung Heavy Industries (SHI) sur un dispositif optimisé de capture du dioxyde de carbone de type absorption humide pour les navires. Le duo a obtenu l’approbation de principe de sa solution auprès du registre coréen en janvier de cette année après avoir passé une analyse HAZID. Le système est le résultat de trois années de recherche conjointe.

Les systèmes embarqués de captage du carbone sont sous le feu des projecteurs, car on pense qu’ils ont un potentiel majeur de réduction des émissions de CO2. Leur attractivité repose sur le fait que les armateurs seraient en mesure de réduire leur empreinte carbone dans un délai relativement plus court par rapport au passage à des carburants alternatifs.

Plus précisément, des carburants tels que le GNL renouvelable, l’ammoniac et l’hydrogène nécessiteront de lourds investissements pour devenir plus largement disponibles, certaines estimations indiquant qu’entre 30 et 90 milliards de dollars par an seraient nécessaires d’ici 2050 pour les chaînes d’approvisionnement en carburant à terre. De plus, un accent particulier doit être mis sur l’étude de leurs émissions puits à sillage respectives afin de confirmer leur durabilité.

HMM s’est fixé pour objectif d’atteindre des émissions de carbone nulles sur l’ensemble de sa flotte d’ici 2050. Dans le cadre de cette stratégie, la compagnie maritime étudie diverses solutions, notamment les biocarburants, le GNL, l’hydrogène et l’ammoniac vert.

En décembre 2021, le porte-conteneurs de HMM a entrepris un voyage après avoir approvisionné du pétrole bio-lourd marin durable dans le cadre d’un projet visant à tester les biocarburants comme carburant alternatif.

Le test a été réalisé en collaboration avec Korean Register, la Korea Bio Energy Association et les constructeurs navals Hyundai Heavy Industries et Korea Shipbuilding & Offshore Engineering.

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