Un éclat d’huile saisonnier le 29 août 2022, près de Destin, en Floride. La Garde côtière et le Département de la protection de l’environnement de Floride surveillent les déversements périodiques d’hydrocarbures du Liberty Ship Thomas Heyward. (Photo : Joshua Ronkowski / US Coast Guard)
La Garde côtière américaine et le Département de la protection de l’environnement (DEP) de Floride surveillent les rejets périodiques de pétrole du Liberty Ship Thomas Heyward, un navire de la Seconde Guerre mondiale coulé en 1977 pour servir de récif artificiel à environ six milles au sud-ouest de Destin, en Floride.
Suite à l’ouragan Sally en septembre 2020, le National Response Center (NRC) a commencé à recevoir des rapports de pollution à proximité du récif artificiel. Le personnel de la Garde côtière a mené des enquêtes préliminaires; contacter d’autres agences gouvernementales pour inclure le DEP de Floride, la Florida Fish and Wildlife Conversation Commission (FWC), la National Oceanic and Atmospheric Administration (NOAA), l’Army Corps of Engineers, l’US Environmental Protection Agency (EPA) et le gestionnaire des ressources côtières du comté d’Okaloosa.
Depuis la réception des premiers rapports de pollution, la Garde côtière, en collaboration avec les parties prenantes fédérales, étatiques et locales, a continué de surveiller la situation. Plus tôt cette année, le Fonds d’affectation spéciale pour la responsabilité en cas de déversement d’hydrocarbures (OSLTF) a été utilisé par la Garde côtière pour une évaluation plus approfondie et des opérations de nettoyage potentielles. L’OSLTF a été créé en tant que source de financement pour payer l’évaluation appropriée, les coûts d’enlèvement et les dommages résultant de déversements d’hydrocarbures ou de menaces importantes de déversements d’hydrocarbures dans les eaux navigables des États-Unis.
En août et septembre 2022, la Garde côtière a reçu des rapports supplémentaires de la NRC faisant état de pollution à proximité du récif artificiel. Le coordinateur du soutien scientifique du secteur mobile de la NOAA et les membres de la Garde côtière ont de nouveau évalué le site en septembre 2022. Un éclat d’huile a été observé à proximité du récif artificiel et un échantillon d’éclat a été prélevé pour analyse en laboratoire. Les résultats du laboratoire ont identifié l’échantillon de lustre de surface comme étant compatible avec un mazout marin lourd. Une évaluation de suivi en novembre 2022 n’a indiqué aucun éclat à proximité du récif.
Les rejets périodiques semblent être saisonniers et peuvent être associés à un temps plus chaud et à des températures de la mer plus élevées qui permettraient au pétrole résiduel restant dans le récif artificiel de se déplacer plus librement et finalement de se décharger de toutes les ouvertures des réservoirs. Ces rejets peuvent entraîner des expressions visibles d’huile en surface et/ou sous la surface. Il est recommandé à tous les navigateurs d’éviter tout contact avec tout produit déversé du récif artificiel. La Garde côtière reste attachée à la sûreté, à la sécurité et à la protection de l’environnement marin dans les voies navigables des États-Unis.