Carburant(s) pour la réflexion – une décennie de règles impératives de l’OMI

L’Organisation maritime internationale (OMI) marque une période d’action mouvementée de 10 ans pour réduire les émissions de gaz à effet de serre provenant du transport maritime, les dernières mesures étant adoptées par le Comité de protection de l’environnement marin de l’OMI (MEPC 76).

La décarbonisation est devenue l’un des plus grands défis de l’industrie du transport maritime. Les acteurs de l’industrie tentent de trouver des solutions pour atteindre les objectifs de décarbonation et participer à la lutte mondiale contre le changement climatique.

L’une des étapes clés du voyage a commencé le 15 juillet 2011, lorsque les parties à l’annexe VI de MARPOL ont adopté des réglementations obligatoires en matière d’efficacité énergétique pour les navires – Indice de conception de l’efficacité énergétique (EEDI) pour les nouveaux navires, Plan de gestion de l’efficacité énergétique des navires (SEEMP) pour tous les navires.

Le MEPC a élaboré des mesures opérationnelles et techniques et l’OMI a accepté d’inclure un nouveau chapitre sur « l’efficacité énergétique » dans l’annexe VI de MARPOL.

Depuis leur adoption, d’autres modifications ont été ajoutées pour renforcer les exigences EEDI, en particulier pour certains types de navires.

En avril 2018, l’OMI a adopté la Stratégie initiale sur la réduction des émissions de GES du transport maritime, un cadre politique qui fixe des ambitions clés, notamment les émissions annuelles de gaz à effet de serre du transport maritime international d’au moins la moitié d’ici 2050, par rapport à leur niveau de 2008.

Les mesures s’ajoutent aux réglementations en matière d’efficacité énergétique pour les nouveaux navires visant à réduire l’intensité carbone du transport maritime international de 40 % d’ici 2030 par rapport aux niveaux de 2008.

Depuis lors, les poids lourds de l’industrie ont exhorté l’industrie du transport maritime à atteindre zéro émission d’ici 2050, et pour y parvenir, les navires à zéro émission doivent devenir le choix dominant et compétitif d’ici 2030.

Les majors de l’industrie, dont Maersk, Torvald Klaveness Group, Trafigura et d’autres, ont noté que pour que la transition se produise, l’industrie a besoin de politiques et de réglementations qui combleraient le fossé entre les combustibles fossiles abordables et largement disponibles et les combustibles fossiles plus chers et à zéro émission. carburants.

Après avoir adopté de nouvelles réglementations à court terme au MEPC 76 le 17 juin 2021, les mesures de l’OMI visant une réduction annuelle de 1,5 % de l’intensité du CO2 des navires entre 2023 et 2026 ont été jugées trop faibles.

Dans le même temps, la Commission européenne a proposé d’étendre le champ d’application du système d’échange de quotas d’émission de l’UE pour couvrir les émissions de CO2 des navires dans un nouveau plan climatique.

Selon la proposition, l’EU ETS couvrirait environ les deux tiers des émissions du transport maritime — 90 millions de tonnes de CO2 — et donnerait lieu à un signal de prix qui incite à l’amélioration de l’efficacité énergétique et des solutions à faible émission de carbone et réduit la différence de prix entre les carburants alternatifs et les carburants traditionnels. carburants maritimes.

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