Des ONG internationales exhortent le chef du transport maritime mondial à arrêter la fusion dans l’Arctique

Des ONG internationales ont envoyé une lettre urgente au secrétaire général de l’Organisation maritime internationale (OMI), M. Kitak Lim, lui demandant de prendre des mesures pour faire face à l’impact climatique du transport maritime international, avant la décision cruciale de vendredi sur les mesures de l’OMI sur les émissions de carbone noir dans l’Arctique. .

«Le moment est venu de prendre des mesures décisives de la part de l’OMI pour garantir que les émissions de carbone noir provenant du transport maritime ne contribuent plus à la fusion de l’Arctique. Ce n’est PAS le moment de prendre des mesures, des lignes directrices ou des actions volontaires «axées sur les objectifs», lit-on dans la lettre, intitulée La bataille du dernier fossé à l’OMI pour sauver la glace de mer d’été!, Et signée par le Dr Sian Prior, conseiller principal du Clean Arctic Alliance, une coalition de 21 organisations non gouvernementales internationales.

La lettre, copiée aux États membres de la CCNUCC, du PNUE, de l’UE et de l’OMI, souligne qu’après 11 ans de discussion sur la manière de traiter les impacts du noir de carbone dans l’Arctique, l’agence mondiale de transport est de plus en plus attendue pour fournir un réponse proportionnée à l’urgence climatique avant le sommet sur le climat de la COP 26 de cette année.

Nettoyer l'Arctique IMO 2020

Image de représentation – Crédits: hfofreearctic.org

Lettre: Dernière bataille de fossé à l’OMI pour sauver la glace de mer d’été!

M. Kitak Lim, Secrétaire général
Organisation maritime internationale

Jeudi 25 mars 2021

Cher Secrétaire général,

Le carbone noir est un puissant facteur climatique de courte durée qui, lorsqu’il est déposé directement sur la glace et la neige – par exemple par les navires accédant à l’Arctique de plus en plus libre de glace – a un impact sur le réchauffement qui est multiplié par 10.

Les émissions de carbone noir provenant du transport maritime dans l’Arctique ont augmenté de 85% entre 2015 et 2019, une tendance totalement incompatible avec l’objectif de réduction de 25 à 33% de carbone noir du Conseil de l’Arctique, auquel l’OMI a récemment adhéré en tant qu’observateur.

Aux taux actuels d’émissions de carbone, la glace de mer arctique pourrait disparaître certains étés d’ici 2035, exacerbant d’autres impacts climatiques tels que le dégel du pergélisol et l’élévation du niveau de la mer à partir de la calotte glaciaire du Groenland. Les émissions de carbone noir provenant du transport maritime accélèrent cette perte, et le réchauffement climatique dans l’Arctique a un impact dans le monde entier.

Ce vendredi, le sous-comité de la pollution, de la prévention et de l’intervention de l’OMI se réunit pour décider des mesures à prendre pour faire face à l’impact climatique du transport maritime international sur l’Arctique. Les travaux sur ces mesures ont été lancés il y a exactement 11 ans cette semaine. Le moment est venu de prendre des mesures décisives de la part de l’OMI pour garantir que les émissions de carbone noir provenant du transport maritime ne contribuent plus à la fusion de l’Arctique. Ce n’est PAS le moment de prendre des mesures, des lignes directrices ou des actions volontaires «axées sur les objectifs».

Vendredi, l’OMI doit accepter de prendre des mesures pour mettre en œuvre des mesures obligatoires qui entraîneront des réductions rapides des émissions de carbone noir provenant du transport maritime international. Ce premier pas devrait obliger tous les navires opérant dans et à proximité de l’Arctique à passer immédiatement à des carburants plus propres.

Les distillats sont le candidat évident car cette transition peut être réalisée littéralement du jour au lendemain. L’application d’une telle mesure à tous les navires de l’Arctique fonctionnant actuellement avec des HFO ou des VLSFO entraînerait une réduction immédiate des émissions de carbone noir provenant de la navigation dans l’Arctique de 44%.

Des travaux ultérieurs seront également nécessaires pour aborder la question des aromatiques et pour co-développer une norme moteur et un protocole de mesure, mais ceux-ci n’entraîneront que des réductions d’émissions à plus long terme et ne remplaceront pas un passage immédiat aux distillats pour les navires. dans l’Arctique.

Monsieur le Secrétaire général, en cette année de la COP26 de la CCNUCC, et au milieu de l’inquiétude mondiale accrue concernant la crise climatique et la perte de la banquise arctique, le monde observe l’OMI et ses États membres et s’attend à une réponse proportionnée à l’urgence climatique dans l’Arctique.

Cordialement

Dr Sian Prior
Conseiller principal,
Clean Arctic Alliance.

Communiqué de presse | Arctique sans HFO

Fond

Les ONG exhortent l’organisme maritime à réduire de moitié les impacts du carbone noir arctique en changeant de combustible

Alors que la réunion virtuelle de cette semaine du sous-comité de la prévention et de la lutte contre la pollution de l’Organisation maritime internationale (OMI, PPR 8, 22-26 mars) s’ouvre, les organisations non gouvernementales demandent à l’OMI de saisir l’opportunité de réduire immédiatement les émissions liées au réchauffement climatique. de carbone noir des navires utilisant actuellement du mazout lourd dans l’Arctique d’environ 44%, en les remplaçant par des distillats plus propres.

«Mandater un changement de carburants afin de réduire les émissions de carbone noir dans l’Arctique serait une victoire facilement remportée à la fois pour l’OMI et l’industrie du transport maritime, et mettre le secteur sur la voie de la décarbonisation… Cliquez ici pour lire l’article complet

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