Eni va dépenser 5,7 milliards d’euros d’ici 2024 dans le cadre de la promotion de la neutralité carbone

La société pétrolière et gazière italienne Eni a publié son Eni pour 2020 rapport de développement durable, décrivant le cheminement de l’entreprise pour faire face aux défis mondiaux.

Eni va dépenser 5,7 milliards d'euros d'ici 2024 dans le cadre de la promotion de la neutralité carbone
Illustration avec l’aimable autorisation d’Eni

L’entreprise a noté que son montant total d’investissements dans la décarbonisation, l’économie circulaire et les énergies renouvelables et les dépenses en recherche et développement est égal à 5,7 milliards d’euros dans son plan 2021-24.

Eni a rappelé que le Programme de développement durable à l’horizon 2030, présenté en septembre 2015, identifie les 17 objectifs de développement durable (ODD) qui représentent les cibles communes du développement durable sur les problèmes sociaux complexes actuels.

L’entreprise a indiqué dans son rapport qu’elle prend des mesures pour soutenir une transition énergétique juste, en répondant avec des solutions concrètes et économiquement durables aux défis de la lutte contre le changement climatique et en donnant un accès à l’énergie de manière efficace et durable, pour tous.

Le modèle économique d’Eni prévoit une voie vers la neutralité carbone basée sur une approche qui examine les émissions générées tout au long du cycle de vie des produits énergétiques vendus et sur un ensemble d’actions qui conduiront à une décarbonation totale des processus et des produits d’ici 2050.

Sur la base de ces principes, en 2021, la nouvelle stratégie a été définie pour relancer les objectifs opérationnels à court, moyen et long terme, qui décrivent le chemin évolutif et intégré des entreprises individuelles et qui conduiront Eni à la neutralité carbone d’ici 2050.

La société a identifié des objectifs en 2020, notamment une réduction de 26% de l’indice d’intensité des émissions de GES en amont par rapport à 2014 avec l’objectif fixé à 43% de réduction de l’indice d’intensité des émissions de GES en amont d’ici 2025, par rapport aux chiffres de 2014.

La société vise également à éliminer le torchage de gaz de routine d’ici 2025 et à éliminer 80% des émissions fugitives de méthane en amont par rapport aux chiffres de 2014.

Eni a noté que la décarbonisation des produits énergétiques et des opérations de l’entreprise sera réalisée grâce aux activités et technologies existantes.

Ils conduiront à un doublement de la capacité de bioraffinage au cours des quatre prochaines années; une augmentation de la production et de la commercialisation de biométhane et d’hydrogène; et une croissance de la capacité d’énergie renouvelable à 60 GW d’ici 2050, ainsi que le développement d’initiatives et de systèmes de stockage et d’utilisation du CO2.

Dans le cadre de sa stratégie de décarbonation, Eni a lancé des systèmes innovants permettant d’accéder à des sources d’énergie propres, sûres et fondamentalement inépuisables telles que la transformation de l’énergie des vagues en électricité et – encore au stade expérimental – la fusion par confinement magnétique de deux noyaux d’hydrogène, qui génère d’énormes quantités d’énergie sans émission défavorable de gaz à effet de serre indésirables.

D’ici 2050, Eni vise à réduire la production d’hydrocarbures à moyen terme, avec une croissance progressive du composant gazeux qui dépassera 90% d’ici 2050.

Sa capacité de bio-raffinage passera à 5-6 millions de tonnes d’ici 2050, et l’entreprise vise à devenir exempt d’huile de palme à partir de 2023. Elle augmentera également progressivement la production d’électricité à partir de gaz, combinée à des projets de captage et de stockage de CO2 et utilisera du bleu et l’hydrogène vert pour alimenter ses bioraffineries et autres activités industrielles à forte intensité énergétique.

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