Equinor, Ørsted et Boskalis rejoignent le projet éolien-hydrogène offshore AquaVentus

Dix nouvelles entreprises ont rejoint le projet hydroélectrique offshore AquaVentus, notamment les développeurs éoliens offshore Ørsted, Equinor et WindMW, ainsi que la société de construction offshore Royal Boskalis Westminster.

Le consortium AquaVentus, qui développe un projet d’envergure autour de la production d’hydrogène vert alimenté par 10 GW d’éolien offshore installé en mer du Nord, compte désormais 50 entreprises et organisations.

Dans le dernier groupe, l’initiative a également accueilli la société de certification DNV, le spécialiste de l’ingénierie Offshore Wind Technologies (OWT), le fabricant de tubes en acier sans soudure Vallourec, le Centre allemand de recherche sur l’intelligence artificielle (DFKI), la société de conseil Buckstay et la logistique fournisseur de services Karlsson.

De janvier à mi-mars, huit entreprises ont rejoint le consortium, dont le développeur éolien offshore EnBW et Linde – une société de production, de transport, de stockage et de distribution d’hydrogène. La filiale hydrogène d’EDF Hynamics, Brunsbüttel Ports et le prestataire de services maritimes EMS font également partie du consortium AquaVentus depuis le début de cette année.

AquaVentus comprend de nombreux sous-projets tout au long de la chaîne de valeur, de la production d’hydrogène en mer du Nord au transport vers les clients sur le continent. Les projets comprennent le développement de parcs éoliens offshore avec génération d’hydrogène intégrée (AquaPrimus), un parc d’hydrogène offshore à grande échelle (AquaSector), un pipeline d’approvisionnement central (AquaDuctus), des infrastructures portuaires (AquaPortus), une plateforme de recherche (AquaCampus), et applications maritimes à base d’hydrogène (AquaNavis).

Dans le cadre du premier sous-projet, AquaPrimus, le consortium prévoit d’installer deux éoliennes de 14 MW, chacune avec une usine d’électrolyseur sur sa plate-forme de fondation. Les éoliennes seraient installées au large de Mukran, Sassnitz d’ici 2025.

En avril, les partenaires du projet Shell, RWE, GASCADE et Gasunie ont signé une déclaration d’intention pour intensifier davantage leur collaboration sur AquaDuctus, avec une étude de faisabilité prévue comme prochaine étape du projet.

Le projet AquaVentus a été lancé l’année dernière par certains des plus grands acteurs de l’éolien offshore, notamment RWE, Shell, Siemens Gamesa, MHI Vestas, Parkwind, Vattenfall et Northland Power.

Les parcs éoliens offshore du projet, d’une capacité totale de 10 GW, seraient construits entre l’île Heligoland et le banc de sable de Dogger Bank d’ici 2035, et l’électricité qu’ils génèrent serait utilisée pour produire de l’hydrogène dans des usines d’électrolyse offshore.

De là, l’hydrogène serait transporté vers Helgoland et plus loin vers le continent allemand via le système de canalisations AquaDuctus. Une partie de l’hydrogène stocké à l’AquaPortus dans le port extérieur de Helgoland serait utilisée pour propulser des navires.

Le consortium AquaVentus estime que le projet pourrait produire jusqu’à un million de tonnes d’hydrogène vert par an.

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