FMC sollicite les commentaires du public sur la définition du refus déraisonnable de vendre

La Federal Maritime Commission sollicite les commentaires du public pour définir le refus déraisonnable de traiter ou de négocier en ce qui concerne l’hébergement de l’espace du navire fourni par un transporteur public océanique.

La période de consultation publique fait suite à un avis de proposition de réglementation (NPRM) publié cette semaine mettant en œuvre une exigence du Loi de 2022 sur la réforme du transport maritimeou OSRA en abrégé.

Une disposition de l’OSRA exige qu’un transporteur public maritime ne puisse refuser de manière déraisonnable de traiter ou de négocier en ce qui concerne l’hébergement de l’espace du navire, s’appliquant aux expéditions à l’importation et à l’exportation. Le NPRM décrit les éléments qui seraient nécessaires pour établir une violation et les critères que le FMC considérerait pour évaluer le caractère raisonnable s’il était finalisé. Cela déplacerait également le fardeau de prouver que le refus de vendre était raisonnable des expéditeurs aux transporteurs maritimes publics.

Dans le NPRM, le FMC propose que les plaignants alléguant un refus déraisonnable de traiter en ce qui concerne l’hébergement de l’espace du navire soient tenus de respecter trois éléments :

  1. Que l’intimé est un transporteur maritime public ;
  2. Que l’intimé refuse de traiter ou de négocier en ce qui concerne l’espace du navire ; et
  3. Que le refus est déraisonnable.

Le NPRM propose un régime de transfert de charge qui permettrait aux transporteurs maritimes publics d’établir pourquoi il n’était pas déraisonnable de refuser l’espace du navire à un plaignant particulier.

Le FMC propose une liste non exhaustive de facteurs qu’il prendra en considération pour décider si un refus de traiter était déraisonnable, y compris si le transporteur public maritime a suivi une stratégie d’exportation documentée, s’est engagé dans des négociations de bonne foi et a articulé des facteurs de transport légitimes. Ce transfert de charge se produirait après que le plaignant ou le Bureau de l’application, des enquêtes et de la conformité du FMC ait établi une preuve prima facie que les trois éléments énumérés ci-dessus ont été respectés.

Comme l’expression « aménagements de l’espace du navire » n’a jamais été définie dans la législation ni interprétée par le FMC, le NPRM propose de définir ce terme.

Étant donné que les circonstances de chaque expédition sont uniques, la FMC reconnaît qu’il est impossible de réglementer tous les scénarios possibles et, par conséquent, les cas alléguant une violation seront motivés par les faits et examinés au cas par cas.

Le FMC a consulté les garde-côtes américains sur ce NPRM, comme l’exige la loi.

Les parties intéressées disposeront de 30 jours pour soumettre leurs commentaires à la Commission une fois le NPRM publié dans le Registre fédéral. Étant donné que la loi exige que la Commission publie une règle finale dans les six mois suivant la promulgation de l’OSRA, les commentaires doivent être soumis avant la date limite.

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