La hausse des prix du pétrole et du gaz fait grimper le bénéfice de TotalEnergies

Le géant français de l’énergie TotalEnergies a vu son bénéfice trimestriel monter en flèche à la fin de l’année dernière tout en revenant au noir d’une année sur l’autre en raison de la hausse des prix du pétrole et du gaz.

TotalEnergies a publié jeudi un bénéfice net de 5,8 milliards de dollars au 4T 2021 et de 16 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année 2021. Cela se compare à un bénéfice de 891 millions de dollars au 4T 2020 et à une perte de plus de 7,2 milliards de dollars en 2020.

Plus tôt cette semaine, le géant de l’énergie BP a enregistré un bénéfice de 12,8 milliards de dollars pour l’ensemble de l’année 2021, tandis que le bénéfice ajusté de Shell a atteint 19,3 milliards de dollars. Plus tôt, les rivaux américains ExxonMobil et Chevron ont enregistré des bénéfices 2021 de 23 milliards de dollars et 15,6 milliards de dollars, respectivement.

L’activité Exploration & Production de TotalEnergies a bénéficié de la hausse des prix du pétrole et du gaz avec un résultat opérationnel net ajusté de 10,4 milliards de dollars et a fortement contribué au cash-flow net de la société avec 12,2 milliards de dollars.

A savoir, en 2021, la société a généré des flux de trésorerie de 30,7 milliards de dollars, en hausse de 13 milliards de dollars par rapport à 2020.

Conformément à sa stratégie d’investissement dans des projets à faibles coûts et faibles émissions, TotalEnergies a renforcé sa présence au Brésil en entrant dans les champs géants d’Atapu et de Sépia, a lancé le projet de développement des ressources du lac Albert en Ouganda, tout en se désintéressant d’actifs matures en Angola ainsi que divers permis non opérés au Gabon et une participation minoritaire dans la région du Grand Laggan au Royaume-Uni.

La société a maintenu une discipline en matière de capital avec des investissements nets de 13,3 milliards de dollars, dont 25 % dans les énergies renouvelables et l’électricité.

Directeur Général de TotalEnergies, Patrick Pouyannéa commenté : « Au quatrième trimestre, les prix du pétrole ont continué d’augmenter, en hausse de 9 % par rapport au trimestre précédent, tandis que les prix du gaz en Europe et en Asie, tirés par une demande croissante, ont atteint des sommets sans précédent au-dessus de 30 $/Mbtu et ont fait grimper les prix de l’électricité en Europe à des niveaux record. niveaux.

« Dans ce contexte, le modèle multi-énergies de TotalEnergies a démontré sa capacité à tirer pleinement parti d’un environnement très favorable, notamment dans les secteurs du GNL et de l’électricité, avec un résultat net ajusté de 6,8 milliards de dollars et un cash-flow (DACF) de 9,8 milliards de dollars.

La production d’hydrocarbures s’est établie à 2 852 milliers de barils équivalent pétrole par jour (kboe/j) au quatrième trimestre 2021, stable par rapport au trimestre de l’année précédente. En 2021, la production d’hydrocarbures était de 2 819 kbep/j, en baisse de 2 % d’une année sur l’autre.

La production d’hydrocarbures pour le GNL a augmenté de 6 % en glissement annuel au quatrième trimestre 2021, en raison de l’impact de la maintenance non planifiée sur la production du quatrième trimestre 2020. L’année 2021 est stable par rapport à 2020.

La capacité brute installée de production d’électricité d’origine renouvelable a atteint 10,3 GW à la fin du quatrième trimestre 2021, en hausse de 800 MW, notamment grâce à la poursuite de l’augmentation des démarrages en Inde et à la mise en service du site de stockage alimenté par batterie de Dunkerque en France.

Des démarrages de projets pour booster la production en 2022

Pour l’avenir, TotalEnergies anticipe une croissance de la production d’hydrocarbures d’environ 2% en 2022, tirée par les démarrages de Mero 1 au Brésil et comme au Nigeria, l’entrée dans les PSC Atapu et Sepia au Brésil à compter de mai 2022 mais impactée par les ventes de actifs matures achevés en 2021 ainsi que la sortie du Myanmar effective en juillet 2022.

Poursuivant la dynamique engagée depuis plusieurs années, TotalEnergies met en œuvre sa stratégie de croissance intégrée dans le GNL, qui générera une croissance structurelle du cash-flow de 1 milliard de dollars en 2022.

De plus, compte tenu de l’évolution des prix du pétrole et du gaz ces derniers mois et de l’effet de décalage sur les formules de prix, TotalEnergies anticipe que son prix moyen de vente du GNL devrait se maintenir à un niveau élevé d’au moins 12 $/Mbtu au premier semestre 2022.

Ses priorités d’allocation des flux de trésorerie pour l’année comprennent l’investissement dans des projets rentables pour mettre en œuvre sa stratégie de transformation, liant la croissance du dividende à la croissance structurelle des flux de trésorerie, le maintien d’un bilan solide et d’une notation de la dette à long terme avec un niveau minimum « A » en ancrant l’endettement inférieur à 20 %, et en allouant une partie des flux de trésorerie excédentaires liés aux prix élevés des hydrocarbures aux rachats d’actions.

Pour rappel, TotalEnergies a également révélé jeudi qu’elle se retirait de son projet opéré North Platte situé dans les eaux profondes du golfe du Mexique pour se concentrer sur de meilleures opportunités d’allocation de son capital.

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