La mer Méditerranée va devenir une zone de contrôle des émissions pour le transport maritime

L’UE, ainsi que les pays du pourtour méditerranéen, ont convenu de soutenir la désignation d’une zone de contrôle des émissions de soufre (SECA) dans la région de la mer Méditerranée.

Comme expliqué, les navires naviguant à travers la Méditerranée ne seront autorisés à utiliser que des carburants à faible teneur en soufre. Cela devrait avoir des effets bénéfiques sur la qualité de l’eau et de l’air ainsi que sur la santé humaine.

À des fins d’illustration seulement. Image de Navingo

L’accord a été conclu la semaine dernière à Antalya, en Turquie, lorsque les parties contractantes de la Convention de Barcelone des Nations Unies sur la protection de l’environnement marin et de la région côtière de la Méditerranée ont tenu la 22e réunion de la « Conférence des parties » (COP). Les parties contractantes à la convention ont signé une déclaration approuvant une nouvelle stratégie pour 2022 à 2027 pour parvenir à une mer Méditerranée saine, propre, durable et résiliente au changement climatique.

La mer Méditerranée a été historiquement au cœur du développement sociétal de la région ainsi qu’une autoroute majeure de la mer. Le changement climatique, la surexploitation et la pollution ont entraîné de nombreuses pressions sur cet écosystème fragile », Virginijus Sinkevičius, commissaire à l’environnement, aux océans et aux pêches, a commenté.

«Notre engagement aujourd’hui (10 décembre) manifeste la volonté de travailler avec nos partenaires non européens pour atteindre des normes élevées de protection de l’environnement conformément à notre Green Deal européen. Je suis particulièrement fier que toutes les parties contractantes aient convenu de désigner la Méditerranée comme zone de contrôle des émissions de soufre afin de protéger la santé de millions de citoyens méditerranéens et leur environnement marin contre la pollution des navires.

La mer Méditerranée est soumise à de nombreuses pressions dues aux activités humaines, étant donné la grande population qui vit sur ses rives et le grand nombre d’activités humaines qui se déroulent en mer. Il s’agit notamment de la contamination par les polluants, les déchets marins, l’extraction non durable de poissons, le bruit sous-marin, les espèces non indigènes et la perturbation physique des fonds marins.

La réunion ministérielle a clôturé des discussions d’une semaine qui, en plus de la désignation d’une zone de contrôle des émissions et de la stratégie à moyen terme 2022-2027, ont convenu d’un total de 18 décisions. Il s’agit notamment de deux plans régionaux de lutte contre les déchets marins et les eaux usées urbaines, ainsi que le budget pour le prochain exercice biennal.

Ces décisions importantes aideront également les États membres de l’UE à protéger leurs eaux marines et à respecter leurs engagements environnementaux dans le cadre de l’accord vert européen, notamment la stratégie de l’UE pour la biodiversité, le plan d’action zéro pollution, ainsi que la stratégie de la ferme à la fourchette.

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