La pire catastrophe maritime de Nouvelle-Zélande en photos

Le MV Rena se déplaçait à une vitesse de 17 nœuds lorsqu’il s’est échoué sur Astrolabe Reef au large des côtes de la Nouvelle-Zélande le 5 octobre 2011, lors d’un voyage de Napier au port de Tauranga. À l’époque, le navire transportait plus de 1 300 conteneurs et 1 733 tonnes de fioul lourd. Ce qui en a résulté est devenu la pire catastrophe maritime du pays qui a pris des années à nettoyer.

Les enquêteurs ont finalement découvert que c’était l’échec du capitaine et de l’équipage à suivre les bonnes pratiques de planification du voyage, de navigation et de veille, ainsi que la surveillance insuffisante par le gestionnaire du navire du système de gestion de la sécurité du navire, comme étant la cause du naufrage. Environ 200 tonnes de fioul lourd ont été déversées dans l’accident, ainsi qu’une quantité importante de conteneurs de fret perdus par-dessus bord.

Maintenant 10 ans après le début de l’incident, voici un retour sur les photographies du MV Rena touché au cours de sa première année sur le récif :

Plans survolés du cargo échoué Rena échoué sur l’Astrolabe Reef. La photo ci-dessus a été prise à 7h45 le 5 octobre, quelques heures après l’échouage du navire. Photo : Conseil régional de la Baie d’Abondance

Ci-dessus, un gros plan de Rena échoué sur le récif Astrolabe situé au large de la baie de Plenty, en Nouvelle-Zélande. La photo a également été prise le 5 octobre, l’étendue des dommages causés au navire et à l’environnement n’étant pas encore connue. Photo : Conseil régional de la Baie d’Abondance

Un autre gros plan du milieu de l’après-midi du 5 octobre. Remarquez que les conteneurs étaient encore empilés à ce moment-là. Photo : Conseil régional de la Baie d’Abondance

Dans la photo survolée ci-dessus prise à midi le 8 octobre, il y a un lustre d’huile notable sur l’eau. Photo : Dudley Clemens

Le pétrolier Awanuia peut être vu opérant près du cargo sinistré le 9 octobre. Photo : Nouvelle-Zélande maritime

Encore une fois, le pétrolier Awanuia peut être vu fonctionner près Rena le 10 octobre. Cette fois, vous pouvez remarquer que le temps commençait à s’améliorer. Photo : Nouvelle-Zélande maritime

Avec l’arrivée du gros temps, Rena a commencé à coter fortement et ses piles de cargaison se sont effondrées, envoyant des conteneurs dans l’eau. La photo ci-dessus a été prise de HMNZS Endeavour le 12 octobre. Photo : Force de défense néo-zélandaise

Vous pouvez voir Rena perdre des conteneurs alors que de fortes houles déferlent sur son pont à tribord. Vous pouvez vraiment voir l’éclat de l’huile sur la photo ci-dessus prise le 12 octobre. Photo : Blair Harkness

Voici Rena sous un autre angle alors qu’elle perd des conteneurs dans la mer agitée. Photo : Blair Harkness

Le 12 octobre également, une large fissure est apparue sur le côté bâbord du navire sinistré Rena. Photo : Nouvelle-Zélande maritime

Voici une photo de structures en acier fracturées à bord du Rena. Photo : Svitzer

Un sauveteur peut être vu en train d’être transporté par avion sur Rena le 15 octobre. Les sauveteurs se précipitaient pour retirer autant de cargaison et de mazout que possible du navire. Crédit image : Svitzer

Le pétrolier Awanuia pompe le pétrole de l’épave le 17 octobre. Le navire Awanuia a finalement été contraint de cesser ses opérations en raison du mauvais temps. Crédit image : Maritime New Zealand

Les opérations se sont poursuivies autour de Rena comme on l’a vu lors d’un vol d’observation matinal le 15 novembre. Crédit image : Maritime New Zealand

Avant et après comparaison de Rena au 23 novembre. À ce stade, presque tous les conteneurs avaient été retirés de la poupe. Plus tard, il a été révélé que 21 conteneurs supplémentaires contenant des marchandises dangereuses étaient à bord, qui n’ont pas été divulgués dans le manifeste du navire. Crédit image : Maritime New Zealand

La photo ci-dessus a été prise lors d’un survol le 18 décembre. Salvors avait réussi à retirer quelques conteneurs de l’épave, mais il en restait encore beaucoup. Crédit image : LOC

Le Smit Borneo et le Sea Tow 60 photographiés côte à côte le 22 décembre. Nouvelle-Zélande maritime

Retarder l’inévitable

Au petit matin du 8 janvier, la coque du Rena s’est brisée en deux alors que la mer agitée, avec des houles allant jusqu’à 6 mètres, a battu le navire. Avec 830 conteneurs encore à bord à ce moment-là, on estimait qu’environ 200 à 300 avaient été perdus par-dessus bord lorsqu’ils se sont cassés en deux. Crédit image : Maritime New Zealand

Alors que la mer se calmait, des dommages à Rena ont pu être constatés lors d’un vol d’observation matinal le 9 janvier. Crédit image : Maritime New Zealand

Un jour plus tard, le 10 janvier, la poupe du Rena a glissé du récif et a commencé à s’immerger. Ici, c’est au-dessus de quelques instants avant de couler avec plus de débris dans les eaux environnantes. Image : Nouvelle-Zélande maritime

Quelques instants plus tard, le 10 janvier, le pont de Rena était presque entièrement submergé. Image : LOC

Image 3D du MV Rena montrant la position de l’épave sur l’Astrolabe Reef. Image : LOC

Le pont, bien visible sous l’eau, photographié le 19 janvier. Image : Nouvelle-Zélande maritime

Malgré de nombreux échecs, le retrait des conteneurs sur la partie avant a bien avancé avec l’aide de la barge-grue Smit Borneo. La photo ci-dessus date du 31 janvier. Image : LOC

La vie en maigre. Voici un aperçu des conditions de travail de l’équipe de sauvetage de Svitzer, vues le 19 février. Image : Svitzer

Le contenu des conteneurs frigorifiques devait être déchargé à la main. Image : Svitzer

Des conteneurs ont poussé les panneaux d’écoutille du pont de la section avant. Ils devront plus tard être enchaînés pour éviter qu’ils ne tombent par-dessus bord. Image : LOC

Ci-dessus, une photo du trajet du matin aidé par un héliport construit à cet effet. Image : LOC

Une mer forte le 21 mars provoque une détérioration rapide de la partie arrière sur une période de 24 heures. Image : LOC

Une semaine plus tard, des houles plus fortes ont claqué le site de l’épave. Image : LOC

La houle a finalement fait glisser la partie arrière du récif, comme le montre cette photo du 4 avril. Image : LOC

En mai 2012, des grues de récupération soulèvent des conteneurs et des débris dans la partie avant de Rena. Image: Smit et Svitzer travaillant dans une coentreprise de sauvetage

Le 25 mai, le capitaine et le deuxième officier seraient chacun condamnés à sept mois d’emprisonnement pour leur rôle dans l’échouement. Les hommes ont ensuite été libérés après avoir purgé seulement la moitié de leur peine.

Une grue de sauvetage soulève le dernier panneau d’écoutille de la section avant sur la photo ci-dessus du 28 mai. Image: Smit et Svitzer travaillant dans une coentreprise de sauvetage

La photo ci-dessus montre tous les panneaux d’écoutille retirés de la section avant de Rena le 1er juin. L’opération a marqué la fin de l’étape de récupération des conteneurs. Le groupe RESOLVE Marine se verra finalement attribuer le contrat d’enlèvement de l’épave. Image : Nouvelle-Zélande maritime

Ci-dessus, une photo des opérations de pont aérien le 15 août. L’hélicoptère récupérait des bouteilles d’oxygène pour les transporter à l’équipe de sauvetage à bord du Rena, pour les utiliser dans les opérations de découpe. Couper des sections du Rena posées sur la barge de transport pour un retrait ultérieur du site. Photo : RESOLVE Marine Group, Inc.

Sur la photo ci-dessus, on peut voir un technicien couper et retirer des sections de coque latérale à la proue. Un hélicoptère planant au-dessus, à l’extérieur du cadre, tenait une ligne attachée à la pièce à découper. L’héliport a été érigé sur la proue pour en faciliter l’accès. Photo : RESOLVE Marine Group, Inc.

Les équipes de RESOLVE apprendraient bien assez tôt ce qu’est la « vie en maigre ». Photo : RESOLVE Marine Group, Inc.

Début septembre, de fortes houles ont forcé un morceau de la section d’étrave à se rompre. Image : Nouvelle-Zélande maritime

Salvors de RESOLVE à bord du Rena le 22 septembre. Image : Maritime New Zealand.

Le 1er octobre 2012, les propriétaires du MV Rena, Daina Shipping Company, ont été condamnés à payer 27,6 millions de dollars néo-zélandais, soit environ 22 millions de dollars américains, pour régler une série de réclamations avec le gouvernement et plusieurs organismes publics dont Maritime NZ, Bay du Plenty District Health Board, de l’Environmental Protection Agency, du Ministre des collectivités locales (signé en tant qu’autorité territoriale pour l’île Motiti) et de l’Agence néo-zélandaise des transports.

Un effort de récupération exhaustif a continué à enlever autant de l’épave que possible, bien qu’un grand champ de débris soit resté sur le site après plusieurs années. En 2016, un tribunal néo-zélandais a décidé que ce qui restait de l’épave du Rena pouvait être abandonné sur le site, mais que les propriétaires devraient payer les frais courants.

Cet article a été initialement publié en 2012 à l’occasion du premier anniversaire de l’échouement du navire. Il a été mis à jour pour refléter les nouveaux développements.

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