L'ABS est le fer de lance de l'avenir d'EEDI pour

Une équipe dirigée par ABS a obtenu un contrat de la Commission européenne (CE) pour explorer les orientations futures de l'indice de conception d'efficacité énergétique (EEDI) de l'OMI pour les navires.

L'étude historique examinera les moyens d'améliorer et d'accélérer l'intégration des carburants à faible émission de carbone et des technologies innovantes dans les exigences de l'indice, qui a été créé à l'origine pour réduire les émissions des navires en favorisant les améliorations de conception et l'adoption d'une énergie plus économe en énergie. systèmes.

La CE, la branche exécutive de l'Union européenne, a octroyé au consortium ABS, Vessel Performance Solutions (VPS) et Arcsilea un financement pour évaluer les performances techniques de l'EEDI et évaluer de nouveaux objectifs avant la 76e réunion du Comité de protection du milieu marin de l'OMI (MEPC ) en octobre.

L’étude technique analysera le potentiel de l’EEDI à fournir de meilleures conceptions de navires et examinera sa relation avec toute nouvelle technologie susceptible d’améliorer le rendement énergétique. Il examinera également des objectifs mis à jour qui pourraient améliorer l'efficacité des navires.

Pour évaluer l’intensité de carbone, la formule EEDI mesure la consommation d’énergie et la production, la vitesse et le port en lourd d’un navire pour attribuer une valeur qui représente le volume de dioxyde de carbone qu’il émet lors du transport d’une tonne de cargaison sur un mille marin.

Actuellement dans la «phase deux» de son déploiement, les exigences de réduction des émissions de carbone de l'EEDI devraient se renforcer considérablement lorsque la phase trois entrera en vigueur en 2022. L'étude technique devrait éclairer les propositions de l'UE tandis que l'OMI envisage l'introduction possible de la quatrième phase d'EEDI. phase.

La première tâche de l'équipe sera d'examiner l'état actuel de la mise en œuvre de l'Indice, y compris la mesure dans laquelle il a incité la création et l'adoption de nouvelles conceptions et technologies, son impact sur la vitesse des navires et les niveaux de puissance installés, le tout dans le contexte de les exigences de l'EEDI Phase 3.

Cela comprendra toute limite à l'amélioration de l'efficacité en réduisant la puissance installée tout en maintenant un scénario de carburant constant; l'accent sera mis principalement sur les types de navires qui ont des exigences minimales en matière de puissance de propulsion, comme les pétroliers, les vraquiers et les transporteurs mixtes.

Il examinera également si la formule actuelle de l’EEDI saisit de manière adéquate les avantages de toute nouvelle conception et application de la technologie, l’influence des «facteurs de correction» pour différents types de navires et les problèmes pouvant découler du processus de vérification.

Le rôle des carburants et des technologies
La deuxième tâche consistera à évaluer comment les nouvelles technologies et carburants peuvent améliorer l'efficacité énergétique et l'intensité en carbone des nouveaux navires et de leurs systèmes électriques, y compris ceux utilisant du gaz naturel liquéfié (GNL), des biocarburants et des carburants alcoolisés.

Les niveaux d’adoption des carburants et technologies de remplacement seront examinés, tout comme l’efficacité des présentes directives de vérification de l’OMI. Cette partie de l'étude examinera dans quelle mesure les exigences des phases 1 et 2 de l'EEDI ont été mises en œuvre à bord des navires, tout en évaluant simultanément leurs effets sur les valeurs d'EEDI et en explorant des moyens de promouvoir une adoption plus large.

On espère que ce travail permettra à l'industrie de mieux comprendre pourquoi des conceptions et des modifications spécifiques sont adoptées par des segments spécifiques de l'industrie et pourquoi d'autres se sont avérées moins populaires. Ces initiatives fourniront également des informations pour des évaluations plus précises sur la manière d'intégrer à la fois les nouvelles technologies et les carburants alternatifs dans la prochaine phase de l'EEDI et de vérifier leurs avantages en termes de réduction des émissions de carbone.

Décarbonisation accélérée
L'équipe responsable de l'APA a été chargée de proposer une feuille de route qui pourrait relier les phases trois et quatre de l'EEDI, y compris les moyens potentiels par lesquels des objectifs actualisés de réduction des émissions de carbone et d'efficacité énergétique pourraient être fixés, en tenant compte des analyses existantes du secteur.

Un élément fondamental de ce processus consiste à explorer des moyens d'accélérer l'adoption de solutions d'énergie à faible émission de carbone et non conventionnelles telles que les batteries électriques, les piles à combustible et les options hybrides. Il s'agira notamment de relever les défis liés à la teneur en carbone de chaque combustible; tous n'ont pas des facteurs de carbone reconnus ou des références dans la réglementation EEDI. Le processus tentera d'identifier les moyens les plus efficaces d'intégrer les technologies prometteuses dans le cadre de l'EEDI à mesure qu'elles deviennent disponibles, et d'estimer l'impact environnemental de chacune.

Consultation de l'industrie
Les exigences de l’étude comprennent un vaste processus de consultation avec les parties prenantes de l’industrie, y compris les fabricants d’équipements, les consommateurs, les autorités publiques et les ONG, avec un retour d’information sur les propositions pour l’introduction et la formulation de la phase quatre de l’EEDI.

Les outils de consultation tels que les questionnaires, les entretiens, les groupes d'experts, les réunions bilatérales, les conférences et les ateliers seront évalués pour leur capacité à acquérir un échantillon représentatif des opinions des parties prenantes.

Ce processus devrait inclure au moins deux ateliers avec les administrateurs afin de construire une approche consensuelle des recommandations finales, les résultats étant soumis à une analyse statistique pour validation.

Une voie pour l'avenir
La formule actuelle d'EEDI comprend de nombreuses solutions d'efficacité énergétique. L'étude examinera comment les nouvelles technologies et carburants pourraient être adoptés dans le cadre de l'EEDI et contribuer à atteindre les objectifs de réduction de carbone de l'OMI pour 2030 et 2050.

La vérification de l'impact de chaque technologie ou de chaque carburant est essentielle à ce processus et si la phase trois de l'EEDI peut intégrer de nouvelles solutions de décarbonation qui gagnent du terrain dans l'industrie.

L'étude ne changera pas l'EEDI, elle examinera plutôt les possibilités de réorienter l'indice vers les exigences de la nouvelle ère de la décarbonisation. Grâce à ce processus, nous espérons découvrir si l'EEDI est suffisamment robuste pour adopter les changements proposés tout en conservant son mandat d'améliorer l'efficacité énergétique du transport maritime et d'assurer la sécurité des personnes.

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