Le 1er corridor maritime vert de l’Atlantique Nord en devenir

Le port néerlandais d’Anvers et le port canadien de Montréal ont signé un accord de coopération pour soutenir la création du premier corridor maritime vert dans l’Atlantique Nord.

Le duo a signé le protocole d’accord (MOU) lors de la 26e Conférence des Parties (COP26) sur le changement climatique à Glasgow le 4 novembre.

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Sur la photo de gauche à droite : Martin Imbleau (Port de Montréal) et Tom Monballiu (Port d’Anvers). Courtoisie d’image : Port d’Anvers

Comme informés, les deux ports ont l’intention de faciliter le commerce de carburants verts et la fourniture de carburants renouvelables et de technologies propres aux navires.

Par cet accord, les deux piliers du transport maritime entre l’Europe et l’Amérique du Nord se sont engagés à mobiliser leurs partenaires publics et privés respectifs dans l’évaluation, l’identification, le développement et l’adoption de solutions et d’infrastructures communes ou complémentaires.

En mettant en commun leurs expertises respectives et en s’appuyant sur un partenariat cadre en place depuis 2013, le Port d’Anvers et le Port de Montréal, tous deux signataires du Call to Action for Shipping Decarbonization, entendent contribuer activement à l’atteinte d’objectifs internationaux tout en créant des opportunités pour leurs marchés respectifs.

« L’écosystème portuaire et marin du Saint-Laurent est bien placé pour utiliser, distribuer et exporter des carburants renouvelables tels que l’hydrogène et le méthanol produits à partir de l’hydroélectricité québécoise. Nos énergies vertes peuvent servir aussi bien les navires que les marchés internationaux », Martin Imbleau, a commenté le président et chef de la direction de l’Administration portuaire de Montréal.

« Cet accord nous permet de capitaliser sur nos forces respectives pour décarboner non seulement notre industrie, mais aussi nos économies respectives. »

« Le port d’Anvers est l’un des plus grands ports de soutage au monde. A ce titre, le port d’Anvers souhaite jouer un rôle de pionnier dans l’intégration de carburants neutres en carbone sur le marché du soutage. Ainsi, avec le Port de Montréal, nous travaillons à la transition vers un port multi-carburants, avec des carburants renouvelables meilleurs pour le climat et la qualité de l’air. Jacques Vandermeiren, a déclaré le PDG de l’Autorité portuaire d’Anvers.

Par le transbordement de carburants bas carbone, l’utilisation de carburants renouvelables et de technologies propres pour propulser les navires, et le développement d’infrastructures partagées ou complémentaires, les partenaires entendent favoriser l’électrification directe et indirecte de l’industrie maritime, notamment grâce à l’hydrogène vert, l’éthanol vert et le méthanol vert, ainsi que les biocarburants tels que le biodiesel et le gaz naturel renouvelable. Les carburants verts produits à partir de l’hydroélectricité québécoise sont une solution bas carbone qui peut faciliter et accélérer la transition énergétique.

Le Port d’Anvers et le Port de Montréal travaillent ensemble depuis 2013 sur des projets de développement durable et de transition énergétique, d’innovation et de commerce.

Le Port de Montréal, premier port canadien sur la côte Est, est la plaque tournante d’un réseau de production et de distribution de vrac liquide, notamment avec plusieurs partenaires qui exportent des carburants renouvelables et des biocarburants grâce à ses installations situées dans l’est de Montréal.

Le port d’Anvers est le deuxième plus grand port d’Europe et une bouée de sauvetage majeure pour l’économie belge. Il veut devenir le port le plus durable d’Europe, conciliant intérêts économiques, sociaux et écologiques. Pour atteindre cet objectif, le port a lancé un certain nombre de projets innovants qui rendent le port plus vert, le rendent accessible et numériquement convivial.

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