La société suédoise d’énergie marémotrice Minesto a publié une vidéo résumant ses activités d’énergie marémotrice Deep Green dans le détroit de Vestmannasund, aux îles Féroé.
À l’approche du sommet COP26, Minesto a souligné sa contribution au développement de systèmes énergétiques véritablement durables et résilients à travers un projet d’énergie marémotrice que la société dirige dans les îles Féroé.
Minesto collabore avec la compagnie d’électricité SEV sur le projet, dont la première phase implique l’installation et l’exploitation de deux systèmes Deep Green (DG100) connectés au réseau à Vestmannasund, dans le cadre d’un projet financé par l’UE.
Les deux centrales électriques DG100 ont été nommées « Havfrúgvin », qui se traduit par sirène, et « Drekin », qui signifie dragon ou cerf-volant.
Récemment, Minesto a signé une prolongation de deux ans de son contrat d’achat d’électricité (PPA) avec SEV, et a mené une analyse d’extension de site qui a conclu que le site actuel de 200 kW de Vestmannasund avait le mérite d’être étendu à un réseau commercial de 4 MW.
En outre, la société a présenté la gamme de centrales électriques Dragon Class, représentant une conception améliorée de sa technologie Deep Green à livrer et à installer dans tous les projets en cours de Minesto, ainsi que dans la construction des premiers projets de réseau de la société.
« Le monde a besoin de plus de production d’énergie propre et prévisible pour compléter l’éolien et le solaire photovoltaïque et pour réduire le besoin de stockage à long terme. Avec l’énergie des courants de marée et des océans dans le mélange, nous pouvons construire des systèmes énergétiques vraiment durables et résilients », dit Minesto.
La technologie Deep Green de Minesto génère de l’électricité à partir de courants de marée et de courants océaniques à faible débit selon un principe breveté similaire à celui d’un cerf-volant volant dans le vent.
L’aile utilise la force de portance hydrodynamique créée par le courant sous-marin pour déplacer le cerf-volant. Avec un système de contrôle embarqué et des gouvernails, le cerf-volant est dirigé de manière autonome dans un chiffre prédéterminé de huit, poussant la turbine dans l’eau. Ce faisant, la turbine subit un débit d’eau plusieurs fois supérieur à la vitesse réelle du cours d’eau.
La turbine diffuse de l’énergie au générateur qui produit de l’électricité via un câble d’alimentation dans l’attache, tandis que l’ombilical du fond marin transfère l’électricité à la connexion terrestre.
